Parler de soi(es) sans vraiment se raconter, coudre sans vraiment assembler, puiser dans les postures des corps figés par des photographies familiales ou anonymes,  l’essence des  liens qui nous unissent mais qui aussi nous séparent, prolongent, nous réparent, nous rassemblent, nous assimilent. La couture devient trait. Les vêtements et objets textiles deviennent support.

 

Il y a tant de choses à raconter. Je ne fais que proposer plusieurs pistes dans chaque dessin et/ou assemblage. Je tiens à votre liberté de vous y projeter.

Je ne fais que partir des origines, de l’enfance,  de la matière, du vécu tant au niveau de l’image que du matériau récupéré, collecté, réaffecté, augmenté.

 

Il y donc une dualité matérielle/spirituelle que je poursuis et sur laquelle je me promène en équilibre en veillant de ne ni basculer dans l’histoire personnelle ni dans la généralité.

 

Il y a aussi la recherche d’un monde perdu, celui dans lequel rien ne se passe comme prévu et pour lequel les règles se fixent au fur et à mesure tel un jeu, où les constructions sociales sont remises en question